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Le logotype ? Une œuvre d’art ?

Emmanuel Corbin de Granchamp est expert Certifié EEAS vol au sein de Polyexpert Ile-de-France Centre et travaille au Bureau de Courbevoie. Il est également Référent technique national vol et formateur au sein de l’organisme de formation interne, Alkera formation. A l’occasion de la naissance du nouveau nom du Groupe, Alkera, en novembre 2023, il évoque dans cet article le sujet du « logotype » d’entreprise et la nécessité de protéger celui-ci au même titre qu’une œuvre d’art. 👇

Lors de la Célébration de ses 25 ans le 9 juin 2023, le Groupe a dévoilé son nouveau nom ainsi que le logotype et l’identité visuelle qui lui sont associés. Ces attributs de marque ont été présentés le 21 novembre 2023 aux clients et partenaires lors d’un événement organisé à Paris au Pavillon Gabriel et sont officiels depuis le 22 novembre 2023.

S’il est rendu public, le logotype d’une société doit cependant être protégé au même titre qu’une œuvre d’art. L’arsenal juridique déployé dans les 2 cas relève du régime juridique de la propriété intellectuelle. Pour encourager l’innovation, le législateur donne aux auteurs des droits moraux (droit de repentir notamment) et patrimoniaux (droit de représenter publiquement l’œuvre et de la reproduire).

Rappelons le process préalable à la mise en place d’Alkera. L’équipe communication Groupe a fait appel à une agence spécialisée qui a cédé ses droits patrimoniaux au Groupe puis le nom, le logotype et les couleurs de cette nouvelle identité visuelle ont été déposés à l’INPI (Institut National de la Propriété Industrielle) et à l’EUIPO (Office de l’Union Européenne pour la Propriété Intellectuelle, responsable de la gestion des marques et des dessins ou modèles enregistrés à l’échelle de l’Union Européenne).

Très en amont du process de création, l’agence s’était assurée que la nouvelle marque du Groupe était disponible : c’est-à-dire qu’elle ne reproduisait ou n’imitait pas un signe qui bénéficie d’un droit antérieur pour des produits, des services ou des activités qui seraient identiques ou similaires. L’intérêt du dépôt est d’octroyer un monopole d’exploitation pour une durée déterminée qui permet de capitaliser sur une stratégie de communication singulière. Valable 10 ans, le dépôt peut être renouvelé.

Le mot « logo » vient du grec ancien « logotypos », soit « logos » (« parole, discours ») et « týpos » (« marque laissée par un coup, empreinte »). Etymologiquement, un logotype est donc une « parole inscrite », une « marque qui parle ». De fait, le « logo » a pour but l’identification de la marque en un coup d’œil.  Ainsi les deux « C » entrecroisés renvoient mondialement à Chanel. Certains logos ont été créés par des artistes : par exemple Dali pour les sucettes Chupa Chups…

Ancien, le procédé a été décliné à travers les temps sur plusieurs continents qu’il s’agisse des hiéroglyphes, de la calligraphie chinoise, de l’héraldique ou encore des enseignes de boutiques.  Avec l’invention de l’imprimerie au XVème siècle, de la chromolithographie vers 1840 et surtout la révolution du numérique dans les années 1970, les supports de communication se sont multipliés et le recours aux logos est devenu massif. Un individu vivant en milieu urbain serait ainsi en contact avec près de 1 200 logos chaque jour !  

Emmanuel Corbin de Granchamp
Expert certifié EEAS vol
Référent technique national vol
Polyexpert Courbevoie

Bio express d’Emmanuel Corbin de Granchamp

  • Diplômé de l’ESSEC.
  • Diplômé commissaire-priseur.
  • Entrée dans le Groupe en janvier 2013.
  • Responsable du pôle vol pour Polyexpert Méditerranée au Bureau de Marseille de janvier 2013 à août 2020.
  • Coresponsable du pôle vol pour Polyexpert Ile-de-France Centre au Bureau de Courbevoie depuis septembre 2020.
  • Référent technique national vol depuis septembre 2019.
  • Certifié EEAS vol.
  • A titre personnel goût pour : le design, les bijoux et l’art contemporain. 
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