Covid19 - Polyexpert

COVID-19
Témoignage d’un collaborateur en télétravail

En accord avec la FSE et la FFA Polyexpert a mis en œuvre « L’Expertise Force Majeure » (EFM) sans déplacement de l’expert. L’EFM est réalisée par des experts terrain, en dommage et en construction. Elle concerne les expertises qui ne sont pas dans le périmètre traditionnel de l’EAD.  Mais qu’en est-il des assistants d’experts ? Confinés. En télétravail. Acteurs indispensables de la gestion des dossiers et de la continuité de l’activité et du service. Camille Cadouot, Responsable administrative de Polyexpert Nîmes et mère de famille témoigne de cette expérience professionnelle et humaine inédite 👇

Votre fonction ?

J’ai commencé en 2009 au Bureau de Montpellier, en bas de l’échelle, en tant que standardiste pour un remplacement. Puis on m’a proposé un poste d’assistante d’expert. D’abord avec un seul expert, fréquence, qui s’est ensuite spécialisé en préjudices financiers. Puis avec un 2ème expert spécialisé en PJ. En 2015, je suis passée Responsable administrative du Bureau de Nîmes. L’équipe était alors composée de 3 experts, le directeur et 2 experts fréquence, et, 2 assistantes. En 4 ans, l’équipe a triplé : il y a aujourd’hui 10 experts et 6 assistantes. Nous avons conservé une organisation en binôme voire en quatuor pour certains. Moi-même, j’assiste un expert. En tant que Responsable administrative, mes missions vont de l’attribution des dossiers, au suivi de la qualité (anomalies, gestion des délais compagnies), au soutien technique des supports administratifs, et parfois aux experts, et, à l’encadrement de l’équipe administrative.

Racontez-nous votre métier, confinée en télétravail ?

Cela s’est passé en 2 temps. La 1ère semaine il a fallu que l’on s’installe, que l’on vérifie que le matériel était connecté, que nous avions bien tous les outils informatiques nécessaires pour travailler correctement à distance (VPN, gestion de la téléphonie, casques…). Le plus difficile a été de se retrouver seule devant son ordinateur. Je ne parle pas que pour moi, je parle pour toute l’équipe administrative. D’autant qu’au Bureau, nous nous efforçons de garder un esprit familial : boire le café ensemble, échanger, partager nos moments de vie… On a très rapidement cherché des moyens de rester en contact. Skype mais pas seulement. On a installé sur nos téléphones portables des logiciels qui nous permettent d’échanger. L’objectif primordiale est de garder le lien. Au moins une fois par jour, nous faisons une réunion toutes ensemble, la parole est libre. Les questions techniques sont posées via Skype et on mutualise nos réponses. Au début de la 3ème semaine, on a toutes eu une grosse baisse d’énergie, de motivation ; chacun fait de son mieux dans ces circonstances. Nous maintenons les mêmes horaires que ceux du Bureau. J’ai des contacts avec certaines responsables administratives de la région [Polyexpert Languedoc-Roussillon] et avec Olivier Caniou [Directeur régional] car je suis déléguée du personnel et nous faisons une réunion CSE chaque semaine.

Comment conciliez-vous télétravail et vie privée ?

Nous avons la chance d’être à la campagne, dans une maison. Chacun des voisins a pris très au sérieux le confinement et reste chez soi. J’ai une voisine qui est dans le médical à laquelle je pense beaucoup et que nous ne voyons pas très souvent. On relativise énormément. Nous avons la chance d’être en bonne santé, de n’avoir aucun proche impacté, ce qui n’est pas le cas de tout le monde, on est plutôt chanceux de nos conditions de confinement. On ne peut pas forcément travailler exactement comme on le fait au bureau. C’est une nouvelle organisation. Il faut que chaque membre de la famille trouve sa place et son espace. Nous sommes trois à la maison et une semaine sur deux six dont trois adolescents. La situation n’est facile pour personne mais nous avons trouvé une forme d’équilibre. On est très rapidement sur notre lieu de travail mais à l’inverse on est très rapidement déconnecté. J’ai des assurés et des assureurs en ligne. J’ai été agréablement surprise par la manière dont les gens réagissent. Quand il arrive que ma petite fille m’appelle, les gens comprennent, ils compatissent.
Il y a une très belle forme de partage qui s’est créée.

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