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COVID-19
Témoignage d’un collaborateur en télétravail

Les collaboratrices et les collaborateurs du Groupe Polyexpert sont en télétravail et confinés. Tous mobilisés pour assurer la continuité de l’activité et du service. Sébastien Skolozdrzy est Responsable supports et infrastructures à la DSI et travaille à Béziers. Il témoigne de cette expérience inédite et aussi de son engagement citoyen pour aider à combattre le COVID-19. Découvrez son témoignage 👇

Quelle est votre fonction ?

Au sein de la DSI, à Béziers, je suis Responsable supports et infrastructures. Par infrastructures, on entend : firewall, serveurs, gestion du parc informatique, des lignes réseaux. Je suis aussi en charge de la partie sécurité et de la gestion des prestataires externes. Certains assurent le support de proximité : livraison, installations des postes et des serveurs, dépannages qui ne peuvent être effectués à distance. D’autres interviennent sur les lignes réseaux, la téléphonie, les logiciels spécifiques comme la comptabilité, la sécurité… Sans oublier, l’hébergeur Groupe avec qui nous entretenons une relation forte et privilégiée et qui héberge et infogère notre cœur de réseau, nos serveurs applicatifs, les bases de données, le VPN, les bureaux virtuels Geco et Sage. Je suis rattaché directement au Directeur de la DSI et j’encadre 2 techniciens support informatique. Je travaille étroitement avec les collègues des équipes « décisionnel » et « développement ». Je touche un peu à tout pour améliorer mes compétences et aussi aider mes collègues en cas besoin.

Comment exercez-vous votre métier en période de télétravail et de confinement ?

Les premiers jours, nous avons eu une énorme surcharge de travail au sein de la DSI. Les équipements n’étaient pas dimensionnés pour 2 000 personnes. Il y a eu des ajustements à faire pour permettre à tout le monde de se connecter correctement. Au-delà de cette période, le télétravail confiné ne change pas grand-chose pour moi sur le plan organisationnel. Je fais du télétravail depuis un petit moment dans le cadre mis en place, à savoir 2 jours par semaine. Le collaborateur que j’encadre aussi. Nous avions 1 jour commun dans le bureau que nous partageons. Ce qui est bizarre c’est de ne pas voir les collègues. Nous avons mis en place une pause-café à 13h où se réunit en visio sur Teams. Cela permet de garder le contact et de savoir sur quels projets chaque personne de l’équipe travaille. On utilise Skype toute la journée.

Un nouveau collaborateur a rejoint votre équipe. Comment son arrivée s’est-elle passée ?

Quand Virginie [Gallet] est arrivée le 01/04, nous étions déjà en confinement. Le premier jour, on s’est donné rendez-vous pour aller au Bureau ensemble en respectant les gestes barrières. Je lui ai remis son matériel que j’ai préparé et je l’ai formée, ce que nous avons continué depuis, à distance.

Comment conciliez-vous télétravail et vie privée ?

Je me suis imposé une certaine rigueur, les mêmes règles, les mêmes horaires de lever, de déjeuner… Je commence de bonne heure et je m’isole du reste de la maison dans une pièce dédiée. La différence c’est surtout au moment du déjeuner que je prends avec ma femme et mon fils de 8 ans. En tant qu’assistante d’élèves en situation de handicap, les écoles étants fermées, ma femme ne travaille pas actuellement et peut s’occuper de notre fils. Je n’ai plus la fatigue physique due au trajet. 1h30 aller-retour en moins chaque jour ! Cette situation me permet de voir plus ma famille.

Racontez-nous l’initiative citoyenne à laquelle vous participez ?

Je suis possesseur d’une imprimante 3D. Depuis un peu plus de 3 semaines j’ai rejoint un collectif sur Facebook d’une vingtaine de personnes qui habitent dans L’Aude. Nous avons commencé à réaliser gratuitement des visières anti-projection pour les soignants qui sont mal protégés. Nous avons testé différents modèles pour voir les avantages et les inconvénients et nous en avons finalement retenu un modèle suédois qui a remporté le plus de suffrages auprès des soignants. La visière est constituée d’une armature qui est faite avec un filament 3D en PLA (un bioplastique issu d’amidon de maïs sain et biodégradable) ou en PET-G. Le filament entraîné dans l’imprimante traverse un corps de chauffe qui, une fois atteint la température de fusion, vient se superposer couche par couche pour former l’armature. Avec une bobine, on réalise 60 serre-têtes. On utilise des couvertures plastiques de 200 microns, format A4 pour la visière elle-même que l’on perfore de 4 trous et que l’on fixe sur l’armature. Nous offrons ces visières aux hôpitaux, centres COVID-19, infirmiers, ambulanciers, sage femmes, dentistes, ophtalmos, EHPAD, petits commerçants, écoles… et même au syndicat de la Police nationale ! On fait tourner les machines H24. On assemble le soir et le week-end. On livre nous-mêmes ou nos interlocuteurs viennent les chercher. Le responsable des infirmiers de l’hôpital de Narbonne, et il n’est pas le seul, a ouvert une cagnotte pour nous soutenir financièrement et nous permettre d’acheter des bobines de filament. Sur une période d’1 mois, nous avons produit bénévolement plus de 7 000 visières. C’est notre façon à nous de dire merci à ceux qui sauvent des vies au quotidien.

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